Le pied dans la porte
Un des sentiments les plus désagréables auquel je puisse être confronté est bien celui-ci : me faire tenir la jambe par un importun. Malheureusement, c’est aussi souvent le ressenti qu’éprouve l’outrecuidant qui ose s’adresser à une administration, ou à un serveur dans un restaurant suisse… La suissitude veut que l’on se débrouille seul et que l’on évite d’embarrasser l’autre avec ses petits problèmes. Soit. Louable intention, mais qui appartient désormais au passé. Nouveaux modes de consommation, horaires de travail flexibles, ouvertures tardives voire continues, les administrations doivent s’adapter et surtout mieux et davantage communiquer. La réussite de la nouvelle citoyenneté est à ce prix. Comment attendre ou exiger de l’engagement de la part de sa clientèle sans adapter les structures, réformer les fonctionnements ? Difficile, je ne vous le fais pas dire, je suis plutôt du genre bienveillant. Une plus grande flexibilité, une meilleure disponibilité, du flair, c’est beaucoup demander mais la réussite de la transition vers des administrations plus ouvertes et transparentes est à ce prix. Et c’est possible....
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